Qu’on grimpe à l’intérieur ou à l’extérieur, il existe plusieurs moyens pour minimiser son empreinte environnementale. Petit tour d’horizon pour être une grimpeuse ou un grimpeur plus vert·e!
Réduire son empreinte carbone
C’est peut-être la première chose qu’on peut faire pour réduire son empreinte écologique et diminuer les gaz à effets de serre (GES) peut se faire de plusieurs façons :
- Si vous le pouvez, privilégiez les transports en commun ou transports actifs pour vous rendre à la salle d’escalade ou lorsque vous grimpez à l’extérieur (ce qui peut être un défi). Vous voulez aller plus loin? Vous pourriez compenser vos émissions;
- Optez pour des achats locaux (qui génèrent moins de GES en raison d’un transport sur une plus courte distance);
- Pour la grimpe extérieure : choisissez des sites locaux plutôt que d’effectuer de longs trajets en avion pour des destinations éloignées. Des vols continentaux, par exemple, génèrent moins de GES que des vols transantlatiques.
Adopter une approche « zéro déchet »
Quelques suggestions pour réduire les déchets qu’on génère avec notre sport favori :
- Privilégiez les gourdes et contenants réutilisables plutôt que des bouteilles en plastique ou des emballages jetables;
- Dans le cas de la craie, c’est maintenant possible d’en acheter en vrac, ce qui limite la quantité de déchets générée;
- Quand vous allez tâter du rocher, ramener tous vos déchets, pour recycler ce qui peut l’être notamment.
Penser «écolo» pour le matériel
Il y a eu des avancées intéressantes dans la conception du matériel d’escalade au cours des dernières années pour réduire l’empreinte de la fabrication. Voici quelques gestes qui peuvent faire une différence :
- Optez pour des marques qui proposent du matériel écoresponsable (cordes recyclées, harnais fabriqués avec des matériaux durables, vêtements en fibres écologiques, etc.).
- Choisissez des produits qui vont durer plus longtemps. C’est souvent un peu plus coûteux sur le moment, mais moins cher à plus long terme et ça nécessite moins de matière!;
- Des brosses en bois sont moins polluantes que celles en plastique;
- Pour les chaussures d’escalade, vous pouvez aussi faire du ressemelage, ce qui vous permet de prolonger la vie d’un chausson qui est déjà adapté à votre pied;
Pour la grimpe dehors
Si vous allez grimper des petits ou des gros cailloux, il y a plusieurs gestes à faire (ou à ne pas faire) pour minimiser votre impact;
- Respectez une approche «sans traces» ;
- Si un site d’escalade est temporairement fermé pour cause de restauration écologique, respectez cette fermeture;
- C’est à la fois environnemental mais aussi une préoccupation pour les autres grimpeurs : évitez les excès de magnésie et retirez les traces que vous pouvez laisser (notamment celles qui indiquent des prises).
Évidemment, c’est presque impossible de pratiquer l’escalade sans avoir d’impacts, mais il y a plusieurs décisions qui permettent de réduire notre empreinte environnementale. Et en posant davantage de ces gestes, collectivement, nous pouvons faire en sorte que la grimpe soit plus écologique!

