Même si vous voulez simplement vous amuser, quelques petits ajustements à vos sessions de grimpe pourraient faire la différence. En somme, un condensé d’années d’expérience de grimpe en quelques paragraphes. De rien 😉

Se réchauffer. Toujours. TOUJOURS!

Pour éviter les blessures, pour se sentir prêt.e à grimper, il n’y a que de bonnes raisons pour se réchauffer. Visez à faire quelques minutes de cardio (3 à 5 minutes). Ensuite, plusieurs options. Des mouvements avec des bandes élastiques, des postures de yoga. Développez votre propre routine, selon vos besoins (et vos bobos) vous permettra deux choses. 1 : être plus systématique. 2 : votre petite routine pré-grimpe vous permettra de vous préparer mentalement à grimper. Un exemple de réchauffement : https://www.youtube.com/watch?v=Lfiyx_DNl2w

Si vous vous entraînez, faites-le avant de toucher une prise!

Pour vous assurer d’avoir des gains, il faut que vos muscles soient frais et dispos. C’est pourquoi il vaut mieux faire votre entraînement d’escalade avant de grimper. Sinon, vous allez probablement tenter des exercices après une session, ce qui augmente le risque de blessure et qui limite vos capacités de bien performer dans les exercices. Si vous vous entraînez, il faut se rappeler qu’il y a un moment pour l’entraînement et un autre pour la performance.

Tentez d’avoir un objectif pour votre session

Si à chaque fois que vous allez au gym, vous tentez seulement les nouveaux problèmes jusqu’à ce que vous soyez lassé.e ou fatigué.e et qu’ensuite vous tentez autre chose, il se peut que vous restiez longtemps au même niveau. Avant de commencer votre session, fixez-vous quelques objectifs, qui vous permettront de vous développer comme grimpeur/grimpeuse. Vous n’aimez pas les dalles? Donnez-vous le défi d’en faire 4 avant de passer aux nouveaux blocs. Un problème vous avait donner du fil à retordre la dernière session? Mettez du temps pour le compléter. De cette façon, vous pouvez vous assurer de travailler des aspects techniques, sans avoir un cadre trop restrictif.

Sortir du gym à quatre pattes parce que vous êtes trop fatigué.e?

Pas une bonne idée. Peu importe la modalité de votre session (de l’endurance, de la difficulté ou de l’explosivité), votre corps et votre système central nerveux a besoin de temps pour récupérer. Faire une session qui vous crève complètement équivaut à creuser un trou dont il vous faudra vous sortir en récupérant plus longtemps. Vaut mieux viser être constant.e, c’est plus payant à long terme.

Prévoyez du carburant

Si vous êtes au gym pendant des sessions épiques de 3 heures et que ne buvez que de l’eau, c’est certain que vos performances vont décliner et que vous aurez de la difficulté à retirer vos chaussures. Assurez-vous d’avoir une source de glucides qui se digèrent rapidement – une banane, une pomme, etc. Ça vous permettra de continuer à grimper et peut-être sortir du gym sur vos deux pieds. En mode entraînement? Faites comme les athlètes d’autres sports et prenez un peu de glucides et de protéines avant d’amorcer votre session. Un peu de caféine ne nuira pas non plus!

Des idées à explorer

Ok, vous êtes du genre à écouter Andrew Huberman, faire des bains glacés, des saunas? Voici quelques suggestions susceptibles de fonctionner :

  • Vous avez un projet à cœur? Tentez la méthode Ondra : non seulement visualisez les mouvements, mais exécutez-les pendant que vous êtes encore les deux pieds sur le sol.

  • C’est un truc discuté avec un physio (allô, Julien!) avec lequel j’expérimente : s’assurer d’être bien hydraté durant les sessions, ce qui veut dire une bonne hydratation avant et pendant. Et je ne parle pas simplement de boire de l’eau mais d’ajouter des électrolytes. Des études démontrent les bénéfices des électrolytes pour la contraction musculaire et possiblement pour la réparation des tissus. Est-ce que j’enchaîne mes projets en claquant des doigts? Non. Est-ce que j’ai quand même vu une différence? Tout à fait. Est-ce anecdotique? Certainement.

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Déconstruire les mythes en escalade

Vous les avez déjà entendu. Vous les avez peut-être déjà même cru! Les mythes en escalade sont nombreux. Et ces idées préconçues qui existent sur le sport fascinant du vertical vous rendent peut-être la vie plus difficile sans que vous le sachiez! À go, on démolit des mythes

Mythe #1 : il faut être fort.e pour faire de l’escalade :

Est-ce que vous pouvez monter des marches? Plus qu’une ou deux? Voilà, vous êtes déjà bien partis pour faire de l’escalade – dans une salle ou à l’extérieur. Quand on grimpe sur une paroi verticale, le poids du corps se retrouve en grande partie… sur les pieds. La tendance, quand on commence (et même parfois avec de l’expérience), c’est de vouloir se hisser sur la roche ou sur le bloc avec les bras. Mais à l’image d’un escalier, si vous utilisez davantage vos jambes, hop, vous montez…

Mythe #2 : c’est surtout un sport physique

J’ai beaucoup d’amis ingénieurs. Et autant leurs blagues sont d’un goût questionnable, autant ils m’apprennent beaucoup de choses sur l’escalade. Ce que vous cherchez à faire, en grimpant, c’est de se rendre en haut. Pour y parvenir, tentez d’utiliser la force brute sera probablement peu productif. Pensez comme un ingénieur : comment résoudre le problème qui se trouve devant moi? Parfois, il faut effectivement tirer, mais plus souvent qu’autrement, il s’agit simplement de trouver les mouvements efficaces à faire et de façon de maintenir son équilibre. Qui dit efficace dit moins forçant!

Mythe #3 : il faut des années pour devenir bon.ne

Avec les gyms d’escalade intérieur aujourd’hui, c’est très, très, TRÈS facile de progresser rapidement. Fait vécu : un grimpeur que j’ai rencontré en 2022 avait enchainé sa première 5.11 à l’époque, avec passablement d’efforts. Sur Instagram, j’ai vu récemment qu’il a fait son premier V12. V12! Les grimpeurs d’aujourd’hui sont très chanceux : avec les gyms d’escalade, on est exposé à beaucoup de genres de mouvements, sur des prises variées, dans un cadre ludique. Et rien de vous empêche d’essayer des problèmes qui paraissent terriblement difficiles – si ça n’est que pour constater que c’est peut-être accessible, finalement. Tout ça pour dire : en quelques semaines, à raison de deux ou trois visites dans un gym d’escalade par semaine, votre niveau et votre compréhension de l’escalade risque bien d’exploser!

Mythe #4 : l’escalade est un sport dangereux/sécuritaire

Fût une époque où l’escalade était catégorisée «sport extrême» (ouh!) et on associait faire du bloc à grimper l’Everest. Pas le même niveau de risque, quand même! Le risque est toujours celui que vous décidez de prendre : aller faire de l’escalade sportive, en respectant ses limites, est extrêmement sécuritaire. Si vous faites un «highball», il y a des risques, mais vous pouvez en minimiser certains. En même temps, soyons réaliste : vous pouvez vous blesser sérieusement, et ce, même si vous faites attention. Une mauvaise chute peut survenir, même si votre ami.e a les réflexes d’un ninja. Une prise pourrait vous briser entre les doigts, vous pourriez vous fouler la cheville en tombant ou en faisant la marche d’approche. Avoir deux mois d’expérience ou 20 ans en escalade ne change rien! Pour s’épargner des problèmes, il faut être vigilant.e. Et en cas de blessures, consultez rapidement!

Mythe #5 : il faut être mince et léger/légère pour grimper

Deux mots : Wes Schweitzer. Un colosse de 300 livres qui joue au football dans la NFL… et qui travaille des V6. Voilà. L’important, c’est d’apprécier l’escalade, les mouvements que vous pourrez découvrir et voir ce que votre corps peut faire!

Mythe #6 (en bonus!) l’escalade, c’est un sport où on tire

Un mythe supplémentaire pour les grimpeurs/grimpeuses qui s’entraînent. Oui, il y a pas mal de mouvements de traction en escalade. Mais quand vous êtes sur une arête, c’est de la compression, et les pectoraux sont plus sollicités. Dans un toit, c’est votre chaîne abdominale qui entre en jeu. Sur la sortie d’un bloc avec des plats, vous devez presser avec les paumes. Tout ça pour dire : ne vous entraînez pas seulement à tirer. Les tractions, c’est bien, mais pensez à la complexité des mouvements que vous effectuer. Et si la belle saison arrive ou que vous prévoyez un voyage, pensez aux mouvements que vous allez faire pour y mettre plus d’attention.

Vous avez amplement tâté de plastique, vous voulez maintenant consommer un peu de roche à l’extérieur? Voici quelques destinations intéressantes, en fonction du genre de météo qu’on pourrait subir au cours de l’automne. Évidemment, un moyen de transport ou des amis qui en possèdent demeurent un élément à considérer.

Dans la catégorie «fâ cho»
Le thermomètre demeure obstinément élevé? Pas de soucis.

Bas Saint-Laurent

Une bonne façon de chercher la fraîcheur, c’est de prendre le chemin du Bas Saint-Laurent, balayé par un vent frais pendant que le reste du Québec a chaud. Le bloc y est de bonne qualité, les marches d’approche s’avèrent parfois très courtes, selon les secteurs. Par exemple, le Mont Carmel, près de Kamouraska, est un superbe site de bloc douc pour les doigts. Et que dire du paysage et de la bouffe? Combinaison gagnante.

Escalade au mont carmel sur un bloc.
Photo par Ben Bouchard

Smuggler’s Notch

S’il fait chaud, n’hésitez pas à vous déplacer un peu au Vermont voisin. Parce que «Smuggs» est en altitude, vous retrancherez quelques degrés même s’il y a des températures estivales ailleurs. C’est un petit paradis pour les grimpeuses et grimpeurs qui jouent dans toutes les cotes : certains V4 y sont superbes, à un jet de pierre, vous trouverez des V12 aux crimps haineux. La popularité croissante de cette destination a fait en sorte qu’il y a eu du développement au cours des dernières années, donc un choix assez vaste s’offre à vous. Avec une marche d’approche minimale, difficile de demander mieux!

Un grimpeur sur un bloc de Smuggler's Notch.
Photo par tshiele

Dans la catégorie «il commence à faire frais».
Voilà, les bonnes conditions sont là. Vite, sortez explorer ces destinations!

Les Laurentides

Il y a, bien sûr, Val-David, avec ses plats et ses problèmes classiques qui vont vous laisser les doigts rougis comme jamais. Mais les beaux blocs ne s’arrêtent certainement pas là! Un peu plus au nord : Kanata, avec de nombreux problèmes à explorer. C’est sans compter les autres sites – où l’accès n’est pas problématique, s’entend – où vous pourrez trouver une variété de problèmes, d’angles, de types de prises qui vont vous donner un large répertoire de blocs.

Yves Gravelle climbing a hard boulder in Kanata Tremblant.
Photo par Yves Gravelle

Snowy Mountain

C’est une expérience unique dans le Nord-est des États-Unis : du granite, sculpté par le vent, qui ressemble parfois à un gruyère. Beaucoup de problèmes sont assez gymnastiques et vous rappeleront ce que vous pouvez trouver dans une salle d’escalade. Le site n’est pas si grand, mais il y a de quoi jouer dans ces cailloux pendant quelques jours sans se lasser. Sans compter que le cadre est enchanteur durant l’automne.

Bouldering in Snowy Mountain.
Photo par Tomas Donoso

Dans la catégorie «je ne sens plus mes doigts»
Il fait maintenant assez froid dans la province, et enfilez plusieurs manteaux, armés d’une chaufferette et de beaucoup de café dans un thermos ne vous attire pas trop? Voilà des destinations qui vous réchaufferont le cœur de grimpeur… Quelques heures en auto sont cependant nécessaires pour se délecter de ce nectar rocheux…

Niagara Glen

Il paraît que les grimpeuses/grimpeurs du coin y sont à l’année. Chose certaine, il y a moyen de fuir les températures glaciales qui sévissent ici dans ce coin un peu plus tempéré. L’endroit compte beaucoup, beaucoup de problèmes à explorer – 700, ça devrait vous garder occupé.e.s! Sans compter l’aspect exotique : le calcaire vous donnera certainement un défi différent!

Bloc à Niagara Glen

Gunks

Officiellement, ça s’appelle Shawangunks, mais tout le monde dit «Gunks». L’endroit a vu l’escalade traditionnelle se développer dans les années 70, mais les blocs à la base des falaises est de très grande qualité. Et en grande quantité. Les livre-guides disponibles ne recèlent qu’une infime partie de tout ce qui peut être grimpé. Un peu de soleil en février avec de bonnes conditions, et vous voilà en chandail à grimper du caillou. Beau programme, non? Ajoutons que la ville de New Paltz, à un jet de pierre, est très sympathique. Cela dit, on n’est loin du granite québécois. Le conglomérat de quartz qui façonne les cailloux du coin nécessite un peu d’adaptation et des fines gueules ne l’apprécient pas du tout.

Grimpeur sur un bloc dans les Gunks.
Photo par Jesse Jiryu Davis

Vous avez de la route à faire mais Spotify ne vous suggère que des chansons que vous connaissez déjà? Vous êtes assoiffé.e d’entendre parler d’escalade, d’histoires épiques, d’entraînement? Vous voulez être plus motivé.e encore pour tout arracher? Voici une suggestion de quelques balados qui vont vous rassasier les oreilles. Par contre, la maîtrise de la langue de Shakespeare est très fortement suggérée.

Climbing Gold

Le grimpeur sans peur Alex Honnold, bien connu pour ses solos saisissants – notamment celui de Freerider, sur El Capitan, dans la vallée de Yosemite – s’avère aussi être un bon animateur de balados dans Climbing Gold. Avec sa petite équipe de production, il livre des épisodes parfois sur l’histoire du sport, parfois sur des enjeux précis ou des discussions à bâton rompu avec des grimpeurs qu’il connaît bien. C’est rare qu’on s’ennuie à l’écouter. Le balado a plusieurs saisons derrière sa ceinture, et ça vaut largement la peine de retourner en arrière écouter les touts premiers épisodes.

Épisode suggéré : Spotting the gray rhino

Power Company

Bon, je l’avoue, j’aime Kris Hampton. Voilà, c’est dit. Tout le contenu qu’il produit me semble toujours pertinent, livré avec humour, c’est de la production de bonne qualité, bref, ça tombe très bien dans l’oreille. En plus, on varie les formats régulièrement, ce qui veut dire que parfois, vous avez des épisodes très courts qui s’écoutent dans le métro, et d’autres plus longs, adaptés à votre voyage vers Rumney. Ça parle d’entraînement, d’histoire de l’escalade, de la grimpe sur la roche et celle sur le plastique. De quoi combler beaucoup de «geeks» d’escalade.

Épisode suggéré : Remix – Effort

The average climber podcast

Non, tous les balados ne parlent pas que des grimpeurs ou des performances en V16 ou 5.15. The average climber podcast est celui qui est le plus inclusif, à mon sens. Grimpeuses et grimpeurs de tous les niveaux trouveront de quoi les satisfaire dans le contenu. Lauren Abernathy et sa complice Caitlin Holmes parlent d’entraînement mais aussi de nutrition. Les formules Q & R sont intéressantes, et plusieurs épisodes s’attardent à expliquer les bases, ce qui est relativement rare dans l’univers du balado de la grimpe.

Épisode suggéré : What to do when you aren’t improving

La voix des grimpeurs

Les balados qui traitent d’escalade en français sont rares et il n’y en a qu’un seul au Québec à l’heure actuelle. La voix des grimpeurs est le travail de François Samson, un grimpeur de Québec, et il parle avec des athlètes de la province à propos de différents aspects du sport, tant du bloc que de l’escalade de voie. La qualité de la production s’est améliorée avec le temps, et c’est devenu un plaisir pour les oreilles. D’autant qu’on connaît plusieurs voix dans ces épisodes!

Épisode suggéré : Entretien avec François Parisien

Allez

Un balado qui vient des cousins français. Je l’ai peu écouté, pour être franc, mais comme les balados dans la langue de Molière sont rares, mentionnons-les! Ici aussi, on a un spectre large de sujets : on parle de voies trad, d’escalade sportive, de bloc, de l’aspect mental, de gens qui créent les prises. Bref, de quoi trouver matière à vous occuper l’oreille!

Épisode suggéré (soyons chauvin) : Une entrevue avec Émilie Pellerin

Autres mentions :

Ils en valent la peine aussi, mais ce sont souvent de plus longs formats. Si vous êtes adepte de balado et que vous n’avez pas écouté encore, il y a des épisodes très intéressants, mais c’est parfois inégal. On peut suggérer l’écoute accélérée par moments: The struggle podcast et The nugget climbing.

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Conseils Essentiels pour l’Escalade en été

Il fait chaud, collant, humide, il y a des mouches et des festivals de musique : des conditions parfaites pour la grimpe? #non
Mais vous êtes probablement comme moi, et cherchez à avoir votre dose d’escalade malgré tout. Ah, il faut avoir quelques trucs en tête pour que les séances soient un peu plus agréables, tant sur le plastique que sur la roche…

Pour les gyms

La plupart des salles sont maintenant climatisées, ce qui fait qu’une température tropicale à l’extérieur ne se fera pas sentir aussi violemment entre quatre murs. Ce qui n’empêche pas que le chaud se fera sentir : les plats seront définitivement plus difficiles à tenir que s’il faisait 4 degrés. Si vous voulez vous entraîner pour le retour des températures plus clémentes, allez-y, sinon, dosez la quantité de «slopes» que vous tâterez. Votre peau pourrait aussi s’en ressentir : un peu plus de sueur au bout des doigts va faire en sorte que vous risquez d’avoir la peau à vif plus rapidement. Encore là, dosez les micro-réglettes que vous serrez.

Qui dit chaleur dit aussi déshydratation : avec tout ce que vous faites à l’extérieur, vous suez probablement un peu plus (ou beaucoup plus, c’est selon), et vous perdez de ce fait un peu plus de minéraux. Un truc qui semble fonctionner : prendre des électrolytes avant ET pendant une session. Les minéraux aident la contraction des muscles, et un déséquilibre pourrait contribuer à une (petite?) sous-performance. Est-ce que c’est le facteur qui vous empêche d’enchaîner votre projet en V15? Peut-être bien…

Pour la roche

Ah, vous comptez parmi les vaillant.e.s qui veulent se mesurer aux lames rocheuses des blocs à Val-David, en dépit du thermomètre qui vrille vers le haut? D’accord. Visez des séances tôt en journée ou à la tombée du jour, le mercure vous aidera un peu. Choisissez des sites où il y a de l’ombre, et, au besoin, faites des séances plus courtes. Si vous faites de la voie, pensez à des endroits comme Kamouraska, par exemple, où l’air frais du fleuve vous donnera un peu de répit. Autre bon truc : divisez vos séances. Plutôt que de faire une sortie épique de 6 heures qui vous laissera déshydraté.e et amorphe, faites une petite séance le matin, allez vous faire griller quelques heures et revenez ensuite vous mesurer de nouveau au rocher.
Dans le cas du bloc, de petits ventilateurs portables vous permettront d’avoir de meilleures conditions – mais s’il fait 35 degrés, attendez-vous à ce que ce soit marginal, quand même…
Le même conseil sur l’hydratation s’applique.

Pour l’entraînement

Vous visez à performer à l’automne? L’été est la saison parfaite pour vous entraîner, soulever des poids et travailler la technique en attendant les jours frais (ou froids). Si c’est votre premier été à vous entraîner en prévision de l’automne, une bonne façon de vous y prendre est de calculer de façon approximative le moment où vous souhaitez être au sommet de votre forme pour savoir combien de temps d’entraînement vous avez. Planifiez vos séances des semaines à venir, et assurez-vous de réduire le volume à l’approche de l’automne – mais maintenez l’intensité des séances.