Vous voulez progresser, mais vous ne souhaitez pas forcément prévoir des méso-cycles et des micro-cycles d’entraînement? C’est faisable. Voici quelques trucs qui vous permettront de faire des gains intéressants sans forcément vous entraîner comme Alex Megos pour y parvenir.
1- Travailler la mobilité
Combien de fois avez-vous dit que vous ne pouviez pas faire ce crochet de talon ou atteindre une prise? La mobilité est un élément souvent négligé – même par celles et ceux qui s’entraînent régulièrement – mais qui pourtant peut vous permettre d’atteindre des prises plus facilement ou de garder vos hanches près du mur. Vous aurez davantage de bénéfices à en faire plus régulièrement, même si ce sont de petites séances, qu’une seule longue séance de façon moins régulière. Vous trouverez mille vidéos sur Internet, mais je suis un adepte de Tom Merrick. D’ailleurs, vous trouverez les meilleurs outils pour y parvenir sur notre boutique en ligne.
2- Apprendre à lire
Bien sûr, vous savez lire si vous êtes ici… mais apprendre à «lire» les voies ou les blocs vous sauvera du temps, de l’énergie et vous aidera à mieux appréhender les problèmes proposés par les ouvreurs – du moins pour l’escalade intérieure. Deux façons simples pour s’améliorer : regarder bien toutes les prises d’un problème ou d’une voie et tentez de comprendre les mouvements que vous devrez faire, avant même de toucher le mur. Ou encore : regardez quelqu’un d’autre faire le problème.
3- Des exercices orientés tu feras
C’est un élément que j’ai ajouté récemment à mes entraînements et je suis surpris à quel point ces petits exercices («drill» en anglais) sont payants. En somme, vous grimpez selon certaines règles. Idéalement, vous faites ces exercices en échauffement. Une petite recherche sur Internet en fera sortir plusieurs, mais parmi les plus fréquents, vous trouverez l’exercice «du paresseux et du singe», où vous grimper le même problème trèèèèsss lentement et vous le répétez très rapidement – pour vous apprendre les techniques plus statiques et plus dynamiques. Ou encore grimpez en gardant toujours vos hanches contre le mur. Chacune de ces simulations vont vous permettre de découvrir certaines de vos forces ou de vos faiblesses.
Mon exercice favori? Appelons-le le «mouvement collé» : à chaque mouvement que vous allez faire, l’objectif est de ne pas bouger (du tout!) la main ou le pied que vous venez de déplacer. Au début, ce sera très difficile, mais avec la pratique, ça deviendra plus naturel. Deux avantages : vous serez plus à l’affût de tous ces mouvements qui vous grugent de l’énergie et vous apprendrez à bouger même si mains ou pieds ne sont pas exactement là où vous le souhaiteriez.
4- Apprenez de vos erreurs
Non, ce n’est pas du pop-psycho. L’escalade est essentiellement un sport où vous faites beaucoup d’erreurs, donc vaut mieux en tirer quelques leçons. Soyez vigilant.e pour tenter de savoir qu’est-ce qui a provoqué la chute ou pourquoi vous n’avez pas réussi tel mouvement. Après quoi, vous pouvez modifier certaines positions de votre corps pour voir si ça vous aide. Vous êtes du genre à avoir des ami.e.s (ce n’est pas mon cas, personne ne m’aime…) : demandez-leur de vous donner de la rétroaction. Vous êtes asocial.e? Filmez-vous avec votre téléphone. La reprise vidéo saura vous renseigner sur ce qui fonctionne et sur ce qui ne fonctionne pas. Points bonis si vous enchaînez votre projet, vous pouvez le publier sur les réseaux sociaux…
5- Un peu de fonte
Pas besoin d’imiter Arnold et les « bros » sur IG. Une seule séance d’entraînement de force pourrait vous permettre d’obtenir des gains, surtout si vous êtes débutant.e. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la science !. Vous ne savez pas par où commencer? Fort simple : consultez un des coachs de Bloc Shop, par ici, ce qui pourra vous aider à déterminer quels exercices pourraient être intéressants pour vous.